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Burundi : Le parti FNL n’est pas découragé

 Le Parti politique des Forces Nationales de Libération (FNL) prévoit faire un recours cet après-midi à la cour constitutionnelle ; c’est après une journée du rejet de sa candidature à la compétition du fauteuil présidentielle du 20 mai prochain. Toute fois ce parti est étonné de la décision de la CENI du fait qu’il avait rempli toutes les conditions exigées par cette dernière. Celui-ci demande une rectification. 

Jacques Bigirimana, président et candidat au compte de ce parti, signale que la CENI a fait que son travail mais regrette du fait que sa décision et ses explications n’ont pas de fondements car au départ elle a signalé que le dossier était au grand complet.

Les causes de leur rejet

Ce leader politique explique que les causes de leur rejeton sont fondées principalement sur 2 éléments qui ont été très bien respectés :

  • Présenter une liste mixée de 200 personnes des origines (provinces et communes), ethnies (Hutu et Tutsi) et genres (Masculin et Féminin) différent comme témoins du candidat présenté.

Jacques Bigirimana présente à la presse une liste de 204 personnes comme témoins et dit avoir respecté toutes les exigences.

  • La non-conformité de l’extrait du casier judiciaire et de l’attestation de résidence pour le parrain du candidat.

 Pour la question de la non-conformité de documents cités ci-haut, le président du FNL se défend comme quoi ces éléments ne pouvaient pas être à l’origine de leur rejet car l’élément essentiel (la carte d’identité nationale) a été donné.

Sur ce, le président du parti FNL demande à la CENI de revenir sur sa décision, tout en restant confiant aux résultats qui lui sera donné par la cour constitutionnelle après leur recours.

Jacques Bigirimana a profité de l’occasion pour démentir les rumeurs circulant sur les réseaux sociaux comme quoi le Parti FNL se retirerait du processus électoral au moment où la CENI a proclamé les résultats de ses analyses sur les candidatures à la présidentielle du 20 mai prochain. Pour lui, « Nous sommes les précurseurs de ce processus électoral en partie de la paix au pays, il n’en est pas question d’abandonner. »

Par Freddy Bin Sengi

Voir sur le même sujet : «https://lejournal.africa/burundi-les-candidatures-rejetees-par-la-ceni/»

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