Le Ministère de l’Intérieur et de la Formation Patriotique reproche des bavures en campagne électorale le parti politique le Congrès National pour la Liberté (CNL) ; et appelle tous les partis politiques, des coalitions, des indépendants et l’administration territoriale au respect du code de conduite signés en décembre dernier. Dans les cas contraires, les sanctions vont suivre conformément à la loi.
Dans une conférence de presse animée ce matin sur l’état d’évolution de la campagne électorale, le Ministre ayant en charge la gestion et la régulation des fonctionnements des partis politiques Pascal Barandagiye, dit avoir observé quelques dérapages des certains militants des partis politiques en campagne électorale dont le parti CNL prend le devant.
Avec des exemples à l’appui, le Ministre Barandagiye est allé de province en commune en commençant par la province Kirundo en commune Ntega en date du 3 mai où les Inyangamugayo (Militants du CNL) ont attaqué les militants du parti le Conseil National pour la Défense de la Démocratie-Forces de Défense de la Démocratie (CNDD-FDD) et blessant un qui est jusqu’aujourd’hui hospitalisé.
Avec la même date, dans la commune Rango en province Kayanza, les nouveaux adhérents du parti CNDD-FDD ont été tabassé par les militants du parti CNL. Le même jour, dans la commune Butaganzwa de la même province, les Inyangamugayo du CNL ont attaqué le Vice-président des Imbonerakure (La jeunesse du parti au pouvoir CNDD-FDD) dans la province démolissant sa maison ainsi que la permanence de ce parti dans la commune.
Par ailleurs, le Ministre a aussi cité deux cas des menaces qui ont subi des membres du CNL, dont le premier en date du 3 mai, est celui d’un militant de la commune Nyabihanga en province Mwaro qui a disparu et que les enquêtes sont en cours. Le deuxième est celui du 28 mai dans la commune Mubimbi de la province Bujumbura-Rurale dont un groupe des membres du CNL qui quittait de la campagne électorale a été attaqué par les inconnus.
Il est à noter que la campagne électorale a déjà fait 9 jours, avec 11 cas des bavures cités par le ministre qui a signalé que sa sortie médiatique d’aujourd’hui est un avertissement clair et nette car dans les cas contraires les sanctions vont être appliquées.
Par Freddy bin Sengi