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Burundi: le CNUNR émerge d’un long sommeil

Les Conseil National pour l’Unité Nationale et la Réconciliation (CNUNR) du Burundi
Le Conseil National pour l’Unité Nationale et la Réconciliation (CNUNR) a procédé, ce jeudi 14 juillet au lancement officiel de ses activités. Ceci avec la mission de consolider l’unité nationale et la réconciliation de Burundais.

Cet organe constitutionnel va garantir la stabilité politique durable au Burundi en créant une culture de vivre ensemble qui ne permet pas  l’utilisation du passé comme semence du nouveau conflit. Une nouveauté au sein de la société, indique Olivier Nkurunziza, président du conseil national pour l’unité et la réconciliation.

C’est la conviction d’unité burundaise considérée comme une baguette magique dans l’équipe de CNUNR. Avec l’appui du gouvernement, des différents partenaires, comme l’église et l’ensemble de la population, il doit promouvoir la stabilité de l’unité nationale et ainsi que la promotion de la réconciliation sur tout le territoire national.

Les descentes sur le terrain pour rencontrer les administratifs, les partenaires et les responsables des partis politiques ainsi que les confessions religieuses dans différentes provinces du pays.  Ils vont faire  l’objet des activités primordiales afin de leur expliquer les missions principales de la CNUNR a-t-il souligné M. Nkurunziza.

Des missions la CNUNR

Cet organe constitutionnel est mis en place pour mener  des réflexions et donner des conseils sur toutes les questions essentielles relatives à l’unité et la paix. Et à la réconciliation nationale en particulier celles ayant trait à la mission prioritaire de cette institution publique.

Faire le suivi d’une manière régulière de l’évolution d’une société burundaise du point  de vue de la question de l’unité nationale et de la réconciliation. Et aussi faire produire de façon périodique, un rapport sur l’unité nationale et la réconciliation et de porter connaissance à la  nation.

Concevoir et initier les actions à mener en vue de réhabiliter l’institution d’Ubushingantahe, les valeurs d’Ubuntu, Ubugabo, Ubupfasoni afin d’en faire un instrument de paix et de cohésion sociale a déclaré M. Nkurunziza

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Promouvoir la communication non violente  entre les Burundais et en particulier la classe politique. Mais aussi auprès des jeunes sur les valeurs de l’unité nationale et de la réconciliation.

Un organe collaboratrice avec d’autres institutions étatiques

Le conseil national pour l’unité et la réconciliation va travailler avec d’autres institutions étatiques chargées de la réconciliation. Entre autres la Commission Vérité et Réconciliation(CVR) et  l’Observatoire National pour la Prévention et l’éradication du Génocide, des crimes de guerres et crimes contre l’Humanité (ONPGH) pour se compléter mutuellement.

Des sociologues,  juristes, psychologues et des pasteurs ainsi que des prêtres seront consultés par le conseil pour une collaboration dans la matière maîtrisée de chacune de ses personnalités.

Pour les sociologues, il est question d’étudier les problèmes majeurs que la population à rencontrer dans la société suivant les niveaux d’instructions, les différences ethniques pour voir ensemble comment consolider l’unité nationale et la réconciliation.

Quant aux juristes, il est nécessaire que le conseil demande à ces derniers les textes juridiques que cet organe pourrait emprunter pour essayer de mieux cadrer la population étant dans les difficultés liés aux problèmes de la société. Et concernant les psychologues, leur rôle est indispensable dans la mesure où celles-ci dirigent des entretiens directives à la population en conflit afin de les aider à bien vivre avec les autres nonobstant les litiges qui restent gravés dans leur mémoire.

Les pasteurs et prêtres sont des personnes morales en qui la population fait confiance. Il est primordial de leur donner une place importante dans la consolidation de l’unité et la réconciliation.

La parole de Dieu prêchée par ces derniers contribue à une moralisation mentale.  Et de ce fait la population se pardonne entre eux et le dialogue s’intensifie sur tout  le territoire du pays.

Signalons que le conseil a été mis en place depuis 2017 mais à cause des problèmes liés aux décès de deux de leurs membres, le conseil n’a pas fait grand-chose au niveau des activités, explique M. Nkurunziza. 

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Blandon Uwamahoro 

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