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Burundi : La loi est dure mais c’est la loi

Rien n’a changé quelques soient leurs doléances d’augmenter au moins 2h pour certains et 24/24 de travail pour d’autres, avançant le motif que la paix règne sur tout le territoire national. Sont les responsables des bars en réunion ce jeudi 19 décembre avec le maire, disent avoir enregistrés des pertes énormes dû à la mesure prise par la mairie il ya de cela 3 semaines ; réglementant les heures des services pour les bars de 13h à 21h pour les jours fériés et de 17h à 21 pour jours ouvrables. Freddy Mbonimpa, maire de la ville, sa réponse appelle la population aux changements des comportements que de penser à passer beaucoup des temps aux bistrots » Mettez-vous au travail ».

Freddy Mbonimpa, soucié de la situation socioéconomique de sa population, a dit rappelé la cause majeure de la mesure en disant qu’elle est venue pour régler certains problèmes familiaux en remettant sur le droit chemin certains responsables des familles qui pouvaient passer tout leur temps aux bars entrains de boire oubliant qu’ils ont des bouches à nourrir.

Selon lui, ils détruisent l’économie de la famille, leur santé corporelle et psychique car souvent ils ne se réveillent avec le moral de travail ensuite le pays perd.

Pour les bars tels que Treibeka, Impérial Mutima Bar, Campero Club, Impériale, la Confiance, Guera Plaza, Treibeka et Chez Damas et autres en suspension, le Maire de la ville les a demandés de formuler chacun une lettre présentant leurs excuses et non verbales » la balle est dans leur cas. » a martelé Freddy Mbonimpa.

La mesure a été en grande partie suivie, s’en félicite M. Mbonimpa, et a promis d’aller étudier leurs quêtes et leur faire part de sa réponse.

Plus de 6 bistros sont déjà sous sanction depuis le 22 novembre dernier date à laquelle la mesure est sortie.  

Par Freddy Bin Sengi

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