Le Ministère de la jeunesse, des postes et des technologies de l’information appelle la jeunesse burundaise à développer une communication non violente, surtout dans cette période d’avant, pendant et après les élections. Bienvenu Irakoze, secrétaire permanent du ministre, souligne le caractère des jeunes du fait qu’ils sont souvent utilisés par les politiciens malintentionnés. C’était ce mercredi, dans un café de presse annonçant la campagne : « Semaine Jeunes pour la Paix » coanimé avec le Réseau des Organisations des Jeunes en Action pour la Paix, la Réconciliation et le Développement (REJA).
Bienvenu Irakoze, a indiqué que le message vise à interpeller les jeunes à travailler ensemble dans leurs différences ethniques, politiques, sociales ou autres. Changer et travailler leurs communautés en utilisant rationnellement l’agent que l’Etat a mis à leur disposition au niveau communal pour le développement, ainsi que prouver à la communauté nationale qu’internationale qu’on est un seul peuple.
Le secrétaire permanent du ministre, a mis un accent particulier sur cette période électorale qu’il a qualifié d’ordinaire, d’où il a conscientisé cette force vive du pays à rester vigilant aux discours fictifs qui les appellent à détruire le pays.
Pour lui, les bras du Ministère toujours ouvert à collaborer avec les associations ou ONGs qui veulent ouvrer dans le cadre avec le politique nationale de la jeunesse et du programme national du développement.
Les activités de la campagne :
La campagne se déroulera dans 4 provinces selon leur historique, et sont entre autres :
- Bururi : Communes Mugamba et Matana
- Mwaro : Communes Gisozi et Rusaka
- Bujumbura Rural: Communes Mukike et Mutambu
- Bujumbura Mairie : Les zones Kinama et Musaga
Elles auront comme activités des concours des tambours, des chants, poèmes…
Le Réseau des Organisations des Jeunes en Action pour la Paix, la Réconciliation et le Développement (REJA), Ernest Nikobahoze, chargé des projets, a appelé les autres jeunes à une union au travail afin de changer l’image de la jeunesse qui était souvent considérée comme destructive plutôt que constructive.
Selon lui, les études montrent que la majorité de la population burundaise est la jeunesse. Elle va jusqu’à 60%. Si elle se mettait à construire c’est une flèche montante.
La dite campagne a commencé le 9 décembre dernier, date à laquelle le Burundi a ratifié à la résolution historique 2250 du Conseil de Sécurité des Nations Unies. Les cérémonies de la clôture se dérouleront le 21 Décembre 2019, dans la commune Djenda.
Par Freddy bin SENGI
