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Burundi : La dot, conflit des générations, faut-il la donner ?

Jadis au Burundi, comme presque partout en Afrique, la dot était considérée comme un cadeau que le jeune garçon donnait à la famille de sa future épouse. Il donnait soit la houe ou les vaches. Cela dépendait d’une famille à une autre. Après, les vaches mettaient bas le veau été donnait aux jeunes mariés. On est dans la province Rumonge d’où elle est originaire Bibi Mutimbiri, une vieille dame de plus 70 ans.

  On peut se demander si cela en est le cas aujourd’hui

 En effet, actuellement la dot est estimée en argent, ce qui fait encore l’objet des discussions entre les familles d’orientations. La famille de la fille et celle du garçon engagent souvent une discussion houleuse sur la fixation du taux de la dot. Certaines familles la minimisent et exigent des sommes importantes pour leurs filles lettrées, et d’autre sont coopératives. Sont les mots des jeunes interviewés dans les rues de Bujumbura, qui se voient souvent réalisés ce rêve de la vie à l’âge plus avancé entre 35 et 45 ans.  

Engament et dislocations

Cependant, ces jeunes gens projettent loin en parlant de la situation qui arrive à certains foyers. A plusieurs reprises des discussions qui ont des retombées qui se répercutent sur les nouveaux ménages à la longue et quelques fois sources des discordes et même des divorces, car l’homme ayant versé une somme colossale pour la dot, prend la femme pour une unité de production qu’il va exploiter. C’est avec un air triste qu’ils parlaient.

Est-ce qu’il faillait fixer le prix de la dot, à combien pour celles qui ont étudiées et combien pour les autres?

Pour Bibi Mutimbiri, la situation de ne doit pas aller jusque là, tant bien même        que:« la dot bien qu’elle soit considérée comme un cadeau, elle est exigée. Et surtout pour le bien fondé du futur marié, pour la stabilité de son foyer et la consolidation de son amour envers sa belle famille en générale et de sa fiancée en particulier.»

Quelques soient tous les débats menés par bon nombre des gens sur ce sujet, la dot dois être l’expression d’une histoire et d’une culture. Selon elle.

 Au Burundi, l’âge légal du mariage est de 18 ans pour les filles et 21 ans pour les garçons.

Par Freddy SENGI

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