« Balayer d’abord devant sa propre porte » est le système par lequel la police burundaise a premièrement procédé dans sa lutte contre la corruption et la criminalité. 19 agents de l’ordre et administratifs sont déjà arrêtés la main dans le sac.
Présentés à la presse ce vendredi, la plupart habillée déjà en vert, tenue de la prison centrale du Burundi (Mbimpa). Ces 19 agents de l’ordre, administratifs et quelques civils qui selon le porte-parole du Ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique burundais Pierre Nkurikiye, qu’ils ont participé aux plusieurs forfaits dont la corruption.
Subdivisé dans de groupes, 13 policiers qui sévissaient par la corruption et d’autres crimes ont été surpris. 12 ont été arrêtés et présentés vendredi dernier et un autre est activement recherché, a précisé M. Nkurikiye.
D’après lui, les accusations varient. Un est accusé de vol à mains armées d’une somme de 7,5 millions BIF, un pour vol qualifié de 270.000 BIF et violation de domicile, un pour vol du carburant avec complicité d’un civil, cinq pour corruption, un pour détournement d’un vélo saisi, trois pour extorsion pendant la nuit avec complicité de deux civils et un autre est accusé de détournement des stupéfiants saisis par la police.
Que serait la suite ?
Révoquer de leurs fonctions et rester sous la poursuite judiciaire, est la punition réservée d’avance pour ces présumés corrupteurs, précise Nkurukiye en ajoutant que « Plus de tolérance » pour les policiers et administratifs arrêter dans les affaires de la corruption.
Le porte-parole du Ministère en charge de la sécurité publique burundaise appelle la population pour une franche collaboration car la lutte contre la corruption ne pas une affaire de son ministère seulement mais plutôt de tous les burundais.
Par Freddy bin Sengi