Il s’observe en province Kayanza un relâchement dans la mise en application des mesures prises par le ministère de la santé et de la lutte contre le SIDA dans le cadre de la prévention contre la pandémie à coronavirus. Affirmé par le gouverneur de la province Anicet Ndayizeye qui interpelle ses administrés à comprendre que la mise en œuvre de ces mesures profite à eux-mêmes et à leurs familles. Il leur demande en outre de dénoncer toute personne en provenance de l’étranger en séjour dans leurs milieux.
Dans une interview accordée au Le Journal.Africa ce mardi, Anicet Ndayizeye s’explique sur la dénonciation des étrangers pour qu’ils soient mise en quarantaine avant de s’installer dans les familles.
A quoi ressemble la situation réelle sur terrain
Selon le gouverneur de la province, le rapport de la visite sur terrain du comité provincial de prévention et de riposte contre la pandémie à coronavirus a montré que les gens ne mettent pas en œuvre les mesures de la lutte contre la propagation et la contagion comme il se doit.
C’est comme par exemple, continue le gouverneur Ndayizeye, dans certains endroits il n’y a pas de dispositifs de lavage des mains. Il y a également là où il y en a, mais ne contenant pas d’eau. De plus, il y a des dispositifs de lavage qui contiennent de l’eau mais sans savons.
Mis à part ces dispositifs de lavage des mains, le gouverneur de Kayanza dit que le rapport témoigne qu’il y a des gens qui ne se lavent pas les mains et déplore l’attitude des commerçants ou d’autres personnes intéressées qui ne rappellent pas aux visiteurs de se laver les mains.
Le plus étonnant selon M. Ndayizeye le cas des personnes qui continuent à se partager les chalumeaux, les bouteilles de vin de banane, la Primus, et autres sans moindre inquiétude sur la présence de la pandémie.
Que faire ?
Le gouverneur de la province de kayanza rappelle ses dirigés toutes les mesures et les appelle à se ressaisir dans cette situation chaotique.
Dans cette optique même, il rappelle à la lettre les mesures, d ’éviter le rassemblement de beaucoup de gens dans des festivités et demande à la population sur les collines de ne pas accepter qu’une personne venant de l’étranger puisse s’installer dans les familles à moins qu’elle ait passé quatorze jours en quarantaine.
Par ailleurs, cette autorité administrative provinciale, recommande aux administrateurs communaux de mettre sur pied des comités au niveau tant communal que collinaire chargés de suivre de près les nouveaux venus et de continuer la sensibilisation et le suivi sur la mise en application des mesures déjà arrêtées par le ministère ayant la santé publique dans ses attributions.
Par Elvis Irambona