Il s’observe une pénurie du sucre en province Kayanza, où un kilogramme valu entre 4000 et 5000 BIF au centre urbain de la province Kayanza. C’est au moment où il devrait s’acheter à 2500 BIF selon le prix fixé par le gouvernement. Certains habitants affirment l’avoir même acheté à 6000 BIF.
Ce produit se vend dans la grande clandestinité, à l’instar du chanvre tel que renseigne les même sources à notre correspondant ; « Qu’avoir ce produit n’est pas un jeu d’enfant. »
Cette pénurie du sucre a déjà dicté la hausse du prix d’une tasse du thé dans les restaurants. Celle qui s’achetait à 200 BIF coûte actuellement 500 BIF et les propriétaires de ces restaurants font savoir que cette hausse est imputable au prix élevé du sucre.
Emmanuel Hatungimana, chargé du commerce dans la région nord du Burundi, justifie cette pénurie par les travaux de récolte et d’usinage à la SOSUMO et dit qu’au début de cette campagne, il y a pénurie de ce produit car, les travaux occasionnent la réduction des quantités de sucre à donner aux grossistes.
Abodant dans le même sens, le chargé des stocks de la SOSUMO dans la région nord de la République du tambour, indique par exemple que la quantité du sucre à donner aux grossistes a été réduite de moitié mais tranquillise qu’au fur des jours, ce problème va trouver remède car la production va sans nul doute augmenter et en appelle au partage équitable des quantités disponibles.
Le conseiller économique du gouverneur de kayanza, Sylvain Bakanibona appelle les grossistes qui s’approvisionnent en sucre à la SOSUMO, à faire une distribution transparente afin d’éviter qu’il y ait des gens qui achètent de grandes quantités pour les revendre à des prix exorbitants. Outre, il met en garde quiconque s’arrogera le droit de hausser le prix du sucre. « Il sera frappé d’une amende car le prix du sucre fixé par l’Etat n’a pas encore changé », souligne-t-il.
Par Elvis Irambona