Sous le thème : « L’éradication du paludisme commence par moi », le Burundi a ce vendredi 24 avril célébré la journée internationale dédiée à la lutte contre le paludisme, une journée qui se célèbre normalement le 25 avril de chaque année. Au niveau national, les cérémonies de célébration de cette journée ont eu lieu en commune Ruhororo en Province Ngozi.
Dans son discours, Jean Baptiste Nzorironkankuze, secrétaire permanent au ministère de la santé publique et de la lutte contre le Sida a fait savoir que 45% des personnes consultent différentes structures sanitaires pour paludisme. La population se doit à cet effet de continuer à la mise en œuvre des mesures de prévention contre le paludisme et de se confier aux structures de soins dès l’apparition des signes précurseurs de la maladie. A-t-il conseillé. Il a en outre témoigné que les structures sanitaires sont bien outillées en ce qui est des moyens de diagnostic et de traitement du paludisme en vue de son éradication.
Au moment où il vient d’être introduit une crème à appliquer sur le corps à titre préventif, le secrétaire permanent au ministère de la santé publique et de la lutte contre le Sida dit que la crème dite mosquito ne vient pas se substituer aux moustiquaires imprégnées d’insecticides à longue durée d’action distribués par le gouvernement à toute la population burundaise.
Les activités en rapport avec la célébration de cette journée ont été marquées par une visite au centre de santé de Ruyaga en commune Ruhororo ainsi qu’une caravane de sensibilisation à la lutte contre le paludisme, couplée d’un jeu-concours à l’issue duquel ceux qui ont bien répondu ont été primés.
Par la même occasion, le secrétaire permanent au ministère de santé publique a interpellé la population à continuer à mettre en application les mesures prises envie de la lutte contre la pandémie à Coronavirus.
Par Elvis Irambona
