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BURUNDI : Il y a encore des barrières pour les jeunes entrepreneurs d’émerger

Il est encore difficile pour les jeunes entrepreneurs Burundais d’émerger car ils font souvent face à trop des processus des réglementations,le frais élevé d’enregistrement d’une entreprise et le manque des crédits bancaires.  Les témoignages de certains qui ont participé ce samedi, dans un forum régional (Burundi, Rwanda et RD Congo), sur la libre entreprise organisé à Bujumbura par centre for développment and enterprises great lakes. C’était dans le cadre d’une compagne qu’ils ont lancé il y a déjà une année intitulée « BIRASHOBOKA », qui veut dire « C’EST POSSIBLE ».

Aimable Manirakiza, directeur exécutif de CDE Great Lakes, organisateur de ce forum, adit que l’objectif de celui-ci est de promouvoir les idées qui peuvent contribuer à la réduction des différentes barrières afin de créer un climat favorable des affaires au Burundi. M. Manirakiza dit que : « Nous essayons de proposer aux décideurs politiques de minimiser les coûts demandés et les documents pour l’enregistrement d’une entreprise et le temps ».

Les jeunes entrepreneurs en témoignent

Au courant des échanges, plusieurs jeunes entrepreneurs ont donné leurs points de vue sur le climat des affaires qui semble ne pas être attrayant suite aux différents obstacles qu’ils font souvent face. C’est le cas par exemple de Éphrem Ndayikeje, le responsable de la Société Burundi bw’Ejo Development Center qui a passé plusieurs mois en attendant de la part du Bureau Burundais de Normalisation, le certificat l’autorisant la vente des ses produits à l’étranger. C’est au moment où il avait déjà tout payé. Selon Éphrem Ndayikeje, connu sous le nom de Papa gingembre, cette attitude décourage car il y a ceux qui arrivent même à abandonner l’affaire due au temps perdu ou ils se retrouvent dans l’impossibilité de payer tout le frais exigé. Il en est de même pour les entreprises qui meurent à la naissance.

Le cas semble un peu différent pour Gabuganze Maryse, de la société Common Vision Campany, qui se vu incapable de financer ses activités après avoir eu l’autorisant de leurs opérations suite au manque des crédits bancaires. La jeune fille, Maryse :« les banques ne nous ont pas fait confiance, elles nous ont obligé des objets à hypothéquer. Jeunes que nous sommes, ça nous a été difficile.»

Par ailleurs l’Agence Burundaise d’Investissement(API), pointés des doigts par ces jeunes, s’est défendu.  SAHOKWASAMA   Jean Baptiste, cadre d’appui au service reforme et développement du capital humain, a dit que les problèmes ne résident pas à leur niveau car chez eux une entreprise peut être créé dans 24heures. Pour Jean Baptiste, l’API est là pour favoriser l’éclosion des entreprises envi de favoriser l’environnement des affaires.  

Par Freddy SENGI

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