Les prix des boissons AZAM en provenance de la Tanzanie, grimpent à la suite de la défaillance de ces produits sur le marché. Une raréfaction qui s’expliquerait par la carence de devises et la dévaluation de la monnaie burundaise par rapport au shilling Tanzanie.
Une augmentation constante du prix des boissons produites par la firme tanzanienne, AZAM, s’observe sur les marchés au Burundi. Le Journal.Africa en visite aux magasins commercialisant ces produits au nord de la capitale Bujumbura, le constat est amer. Anicet Ndayegamiye, commerçant de ces boissons AZAM, à Kamenge, l’une des zones les plus populaires de la mairie de Bujumbura, précise que cette augmentation du prix est due à la carence de devises.
« Le manque de devises et la dévaluation de la monnaie burundaise par rapport au shilling Tanzanie, sont à l’origine de cette hausse de prix », indique-t-il.
Aux marchés, les prix varient d’un magasin à un autre, et en fonction de la quantité et de la qualité. L’Energy drink, la boisson la plus consommée, prend le décor. Une douzaine est passée de 21 500 BIF à 25 000 BIF. Le prix de fursana 300 ml est passé de 20 000 BIF à 23 000 BIF. Apple punch 250 ml est passé de 20 000 BIF à 23 000 BIF. Cependant, le jus d’Embe, le plus consommé par les enfants, est rarement trouvable. Mêmement, le petit Malti. Le stock d’Embe, dit Anicet Ndayegamiye, est épuisé depuis un mois.
« Le prix d’une pièce de jus ou des boissons non alcoolisées, a augmenté d’une somme comprise entre 100 et 200 BIF », signale Claver Bukuru, un boutiquier du quartier de Gatunguru en commune Mutimbuzi.
Au moment où le revenu encaissé par jour n’a pas été augmenté, les consommateurs considèrent les deux cents francs burundais ajoutés comme fardeau. Pour faire face à cette montée de prix, ils substituent les boissons AZAM par les limonades de la Brarudi.
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Pacifique Gahama