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Burundi: Gitega n’est pas épargné des catastrophes naturelles.

Ce samedi, le collectif des blogueurs Yaga Burundi a organisé un débat au Centre Jeune de Gitega dont l’objectif était de voir comment faire face aux catastrophes naturelles. Le reboisement et les canalisations d’eaux pluviales font partie des solutions proposées.

« En plus de ces catastrophes naturelles, il y a aussi les maladies épidémiques », a expliqué Ernest Ntawukirishiga, le conseiller socio-culturel de l’administrateur de Gitega, qui compte au moins 224 maisons détruites par ces catastrophes naturelles dans la commune.

Les participants au débat ajoutent également les fortes pluies , les constructions anarchiques, les méthodes culturales anarchiques et les érosions comme certains des facteurs qui causent les catastrophes naturelles dans la capitale politique du pays.

Ces participants divergent sur la responsabilité de trouver des solutions à ces catastrophes naturelles. Certains voient que l’État joue un rôle très pertinent dans la lutte contre ces catastrophes, notamment en introduisant des mesures liées à l’urbanisation, à la déforestation et aux méthodes d’agriculture modernes.

D’autres voient plutôt que l’État est bien la population. Ainsi, la population doit alors partager cette tâche afin de lutter contre ces catastrophes en suivant les mesures prises par l’administration.

Les mesures déjà prises pour faire face aux catastrophes naturelles

C’est du moins l’affirmation d’Ernest Ntawukirishiga, le conseiller socio-culturel de l’administrateur communal de Gitega.  

Il s’agit notamment du projet d’État dénommé « EWE BURUNDI URAMBAYE » dans lequel chaque commune doit au moins planter des arbres sur une superficie de 50 hectares. 

Les élèves sont également encadrés pendant les vacances dans des activités liées à l’environnement et retournent à l’école après la mise en place de pépinières. 

Ricardo Niyonizigiye, un blogueur de Yaga, affirme que l’administration et la population doivent toutes contribuer à la lutte contre les catastrophes naturelles.  « L’administration doit faire des études sur les zones à risque et prendre des mesures préventives pour sauver la population qui est largement victime », a-t-il conclu.

Par Willy Ntakarutimana

voir sur le même sujet: « https://lejournal.africa/burundi-lannee-2019-laisse-de-mauvais-souvenirs-des-catastrophes-naturels

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