Au marché de Gitega, le prix de la viande de vache coûte 9000 fbu par kilo. Ce prix est observé depuis fin décembre précédent. Les consommateurs accusent les vendeurs de vouloir s’enrichir à leurs dépens. Ces derniers n’y vont pas sur quatre chemins: le pays ne peut répondre à la demande quand certains marchés frontaliers sont toujours fermés.
C’est du moins la déclaration de certains commerçants de bétail rencontrés ce lundi au marché du bétail situé à la colline Rutegama dans la zone rurale de Gitega.
Ils soulignent que pour s’approvisionner, ils devaient se rendre dans les pays voisins comme le Rwanda et la Tanzanie. Mais actuellement, certains marchés frontaliers ont été fermés, le pays n’a pas assez de bétail pour répondre à la demande de la population surtout pendant les cérémonies marquant la fin de l’année, ont-ils estimé.
A vrai dire, poursuivent ces commerçants, la population était habituée à la baisse des prix de la viande après ces festivités .
Mais cette fois, la situation a changé car il n’y a pas de vaches au pays et ceux qui les vendent font monter les prix , nous ont fait savoir ces commerçants.
Les bouchers que nous avons visités ce mardi au marché de Gitega disent que ce prix de 9 000 fbu le kilo a été établi afin de stabiliser leur travail et à peur de travailler à perte. En fait, ils s’approvisionnent à des prix exorbitants et sont obligés d’augmenter les prix.
Face à cette situation, les consommateurs de viande de la vache demandent à l’administration de prendre des mesures ad hoc pour réguler les prix de la viande sur le marché de peur d’éviter les spéculations et que, que ce soit le commerçant ou le boucher, ne bénéficient pas au consommateur. Le journal.africa promet de vous faire part des propos de l’administration sur ce sujet à la prochaine occasion.
Par Willy Ntakarutimana