Site icon LE JOURNAL.AFRICA

Burundi-Gitega: Le manque des terres et la non scolarité, les grands défis des batwa

Le Burundi a fêté  ce vendredi  à la colline Zege province Gitega la journée internationale des peuples autochtones. Cette journée est célébrée  dans le monde entier tout le 09 août de chaque année. Cette année, elle était sous le thème : « Soutenir les batwa dans le développement « . 

“La déscolarisation et le manque de terres arables font partie des défis  auxquels cette communauté est confrontée”. Cela a été souligné par le représentant légal de l’organisation Unissons-nous pour la Promotion des Batwa( UNIPROBA),  NENGO Emmanuel. Il a ajouté aussi la non-participation aux instances de décision.

Ces batwa disent que certains d’entre eux vivent dans les parcelles concédées par l’administration. Ces parcelles sont si petites qu’on ne peut pas  y pratiquer de  l’agriculture.

Le conseiller socioculturel du gouverneur de Gitega a souligné que les « batwa » ne sont pas marginalisés dans la société et a suggéré qu’ils se rapprocher eux même des autres afin d’éviter la discrimination.

 L’école, source des connaissances et du développement.

Le représentant d ‘UNIPROBA a demandé à l’ensemble de la communauté Batwa d’envoyer leurs enfants à l’école en tant que source de savoir et du développement socioculturel durable.

Le Révérend Simbarakiye, ministère des Droits de l’Homme, a déclaré que le gouvernement burundais contribue toujours au développement des « Batwa » dans différents secteurs tels que l’élevage du bétail, l’agriculture, la construction de leurs maisons, la santé en leur délivrant des cartes d’assistance médicale,etc.

A cette occasion, une assistance sociale de 3.750 kg de riz, 1 200 savons et des certificats d’honneur ont été remis aux personnes qui se sont engagées beaucoup dans la protection des droits des Batwa.

 Il convient de noter que la date a été choisie pour rappeler la première réunion du Groupe de travail des Nations Unies sur les populations autochtones, tenue à Genève en 1982.

Par Willy Ntakarutimana

Quitter la version mobile