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SOCIETE

Burundi-Femme : Un développement excluant la femme est voué à l’échec

Relancer l’économie familiale au Burundi est encore un travail de longue haleine, et qui demande la participation de tout un chacun. La base socioéconomique (Femme) ; surtout dans les milieux ruraux est encore pauvre, exclu des biens familiaux et avec un accès très limité aux crédits bancaires. Les femmes du Réseau de Femmes et Filles Actrices de Paix et Dialogue de l’Association Dushirehamwe proposent un dialogue continu au sein des familles comme solution.

Minani Agathe point focale de ce réseau des femmes en province Muyinga, dans cette lutte de relèvement économique familiale depuis plus de 10 ans, affirme que chaque économie repose sur le travaille de la femme. Mais le constat est que la femme burundaise fait face à des défis liés d’insuffisances techniques, des moyens financiers et le pire est que le mari veut toujours avoir une main mise sur toute l’économie familiale. Ce qui bloque son développement et celui de la nation.

En dehors de ces problèmes cités ci-haut, Mme Minani souligne aussi la question du manque des terres cultivables et une démographie galopante qui font à ce que l’économie familiale va toujours en décrescendo.

Pour elle, leur réseau de femmes et filles actrices de paix s’appuis sur le projet de l’ONU-FEMMES centré sur la consolidation de la paix appelant les couples de leurs zones d’intervention à un dialogue ininterrompu sur tout et en particulier l’économie familiale afin de s’entraider.

Rose Akimana, point focale de l’Association Dushirahmwe en province Canguzo, vive déjà les fruits d’un dialogue discontinu dans son foyer qui ressort des formations bénéficiées des groupements des femmes de leur association Dushirahmwe.

Plus de 8 ans dans la lutte de relance économique familiale, en étroite collaboration avec son mari, elle est parvenue à ouvrir une pharmacie vétérinaire qui lui procure plus ou moins 500 milles BIF le mois. 

« Au départ c’était difficile pour moi de totaliser même 300 mille et d’installer une pharmacie quels que soient les crédits que je pouvais contracter ici et là et les médicaments vendus porte à porte », dit-elle.   

L’ ex chef de l’Etat burundais, feu Pierre Nkurunziza à l’ouverture de la deuxième conférence internationale des femmes leaders qui s’est tenu à Bujumbura, du 23 au 26 octobre ; sous le thème « Femme de destinée lève-toi, prends courage et agis car la consolidation de la paix te concerne », avait annoncé la création d’une banque des femmes et jeunes filles afin d’améliorer leur participation à la réconciliation nationale et à la consolidation de la paix, et surtout au développement socio-économique du Burundi.

Par Freddy bin Sengi

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