Le Congrès National pour la Liberté dénonce l’arrestation et emprisonnement de ses membres. Il demande à l’autorité compétente d’agir afin que ses militants soient libérés sans aucun préalable.
Dans un communiqué de presse envoyé aux médias ce dimanche dont une copie est parvenue au LE JOURNAL.AFRICA, le parti CNL réclame la libération de ses partisans. Simon Bizimungu, Secrétaire général du CNL, indique que plus de 200 militants de son parti ont été arrêtés et emprisonnés pour la seule journée du 20 mai, le jour du triple scrutin.
Parmi ces personnes arrêtées, la plupart entre elles sont des mandataires placés dans différents bureaux de vote et des responsables de ce parti aux différents endroits. .
Le parti CNL demande à l’autorité compétente, et toute âme éprise de paix d’agir dans le sens d’apaiser le climat social et de libérer sans condition tous les prisonniers d’opinion politique.
La proclamation des résultats provisoires des élections présidentielles et législatives est prévue le 25 mai prochain à l’hôtel Club du lac Tanganyika dans les après-midis. Alors que le CNDD-FDD a eu une victoire écrasante lors des résultats partielles publiés par la synergie des médias, on ne sait pas ce que la CENI réserve à la population burundaise.
Par Diane Irambona