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Burundi : Du remplacement des engrais chimiques et la chaux agricole à la baisse considérable des prix

Le gouvernement du Burundi vient de diminuer les prix des engrais chimiques et la chaux agricole. 27. 000 tonnes d’engrais organo-minéral sont disponibles contre 21.000 que les agriculteurs ont déjà commandés.

Dans un point de presse de ce jeudi tenu à Bujumbura,  le ministre de l’environnement, agriculture et élevage le Dr. Déo Guide Rurema a indiqué que :

  • L’engrais FOMI-IMBURA en remplacement du DAP, un sac de 25kg va coûter 29.000 BIF au lieu de 42.695 BIF ;
  • L’engrais FOMI-TOTAHAZA qui a remplacé l’Urée, un sac de 25 kg coûtera 26.000 BIF au lieu de 38.500 BIF ;
  • L’engrais FOMI-BAGARA en remplacement du KCL, un sac de 25 kg va couter 26.500 BIF au lieu 38.8000 BIF ;
  • La chaux agricole, un sac de 50 kg va couter 5000BIF au lieu de  11.500 BIF.

Le MINEAGRIE interpelle les agriculteurs à payer le solde à partir du 16 septembre au 31 octobre qui leur donne le droit d’acquérir ces engrais. Il a aussi donné la dernière chance à   ceux qui n’ont pas encore payé leurs avances, de le faire avant l’expiration du délai.

Les semences à prix accessible

Selon le ministre de l’environnement, agriculture et élevage le Dr. Déo Guide Rurema, le prix de semence a été réduit jusqu’à 60%.  Le prix d’un kilogramme de semences de maïs qui coûtait  en moyenne 2000BIF, sera acheté à 1200BIF. Quant au kilogramme  de semences de maïs hybride qui coûtait  6000BIF, le prix est désormais fixé à 3600BIF.

Le ministre a signalé que l’État burundais va contribuer à hauteur de 40% et encourage les agriculteurs à payer les avances pour les semences de maïs. Il a aussi indiqué que les autres cultures seront progressivement subventionnées au cours des saisons suivantes.

Toute situation est sous-contrôle

 Le MINEAGRIE a mentionné qu’il a déjà mis à la disposition de bureaux provinciaux de l’environnement, agriculture et élevage un stock suffisant des produits phytosanitaires afin d’éradiquer les maladies et ravageurs des plantes.

Le ministère a promis les agriculteurs un encadrement rapproché afin que cette saison 2020A soit plus productive.

Par Aobe Prosper

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