Saisine de la cour constitutionnelle pour constater la vacance du fauteuil présidentiel, reste le seul moyen pour le gouvernement burundais afin d’éviter la vacance du fauteuil présidentiel.
Le conseil des ministres qui s’est tenu ce jeudi 11 juin 2020 a adopté une proposition de la ministre de la justice, de la protection civique et garde des sceaux de demander à la cour constitutionnelle de constater la vacance du poste de Président de la République du Burundi, d’après un communiqué du gouvernement à l’issue de la réunion.
Ce conseil qui s’est réuni sous la houlette du premier vice-président de la République, Gaston SINDIMWO n’avait qu’un seul point à son agenda, à savoir la gestion de la situation consécutive au décès inopiné du président de la République Pierre Nkurunziza. Un point qui a été présenté par la ministre de la justice, de la protection civique et garde des sceaux comme le précise le communiqué.
Au cours de ce dernier, il a été proposé en vertu des articles 121 alinéa 3 et 288 de la constitution que le gouvernement et les vice-présidents agissant collégialement, saisissent la cour constitutionnelle afin qu’elle constate la vacance du poste de président de la République du Burundi tout en indiquant les modalités de pourvoir à ce poste, ce qui, après échange et débat, le conseil des ministres a adopté et une saisine de la cour constitutionnelle faite. Apprend-t-on dans ce communiqué.
La forme que doit prendre le deuil national
Concernant la forme devra caractériser le deuil national de 7 jours qui a été décrété depuis le 9 de ce mois, le conseil des ministres a décidé que les activités continuent normalement mais que chacun doit comprendre les circonstances particulières dans lesquelles le pays se trouve. De ce fait, il a été décidé que pendant cette période de deuil, les musiques dans les bars, les boîtes de nuit et les karaokés doivent être suspendus.
Par Elvis Irambona