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Burundi : « Ce n’est pas de la moralisation à laquelle je me livre ici, mais c’est un clin d’œil »

Burundi : « Ce n’est pas de la moralisation à laq

Le Conseil National de la Communication(CNC) a présenté son rapport trimestriel ce mercredi avec l’intégration de la dimension genre. Plusieurs participants en grande partie responsables des médias étaient présents. Nestor Bankumukunzi Président du CNC, a exhorté les journalistes de reprendre la posture des professionnels surtout dans cette période préélectorale afin de ne pas tomber dans la tentation.

Lors des activités de présentation du rapport trimestriel de monitoring des médias,  plusieurs constants ont été soulevés. Dans son discours,  le Président du CNC n’a pas hésité d’attirer l’attention des responsables des médias et des journalistes en particulier surtout dans cette période à laquelle le Burundi s’approche aux élections.

« La tentation pour les médias est de prendre le fait cause pour clan politique. La tentation pour les journalistes est de porter la plume dans une plaie imaginaire du clan adverse. La tentation est pour les journalistes de montre que le temps s’arrête parce qu’il y a les élections en vue, que le ciel se refermer sur les Burundais.»  A dit le Nestor Bankumukunzi.

M. Bankumukunzi a appelé les journalistes d’informer pour l’intérêt de la population et non pour décourager ou condamner.

Ce  rapport qui couvre les mois de juillet, août et septembre,  4 constants sont à signalés. C’est notamment la déséquilibre de l’information dont le journal IWACU a été beaucoup cité ; la diffamation ; l’incitation à la désobéissance. Et enfin,  comment les médias ont pris en compte la dimension genre.

Le CNC demande les médias de repenser la pratique journalistique, et qu’ils doivent être capables de mesurer l’impact des informations et des émissions produites et diffusées.

Comment se présente la prise en compte du genre dans les médias Burundais ?  

Comme dans différents secteurs de la vie nationale, de même dans les médias, la participation des femmes reste très basse.  Diane Ndonse présidente de l’Association burundaise de femmes Journalistes (AFJO), remercie le CNC d’avoir accepter l’intégration la dimension genre dans sa grille de monitoring des medias.

Elle s’est aussi réjouit du Ministère de la Communication et des Médias de nommer une femme  qui est Agnès Ndirubusa actuellement en verrou dans la prison de Bubanza parmi les membres du comité de suivi de la mise en œuvre de la charte des médias sensible au genre.   Diane Ndonse regrette de son incarcération et demande les autorités judiciaires d’accélérer les enquêtes afin que la justice soit rendue.

Mme Ndonse a invité les responsables des medias présents dans cette séance de la présentation du rapport du CNC à encourager les femmes journalistes quelques soient les causes.

Le Président du CNC a dit que la formation intégrant la dimension genre, montre  qu’il reste beaucoup à faire. Mais, il est un peu satisfait de résultats pour cette année.  

Dans l’espace médiatique burundais, la femme est représentée à moins à 30% et elle occupe moins de 10% des postes de prise des décisions des institutions médiatiques selon les enquêtes effectués par l’Association burundaise de femmes Journalistes (AFJO) en 2018.

Par Prosper Aobe

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