Le parti politique Congrès National pour la Liberté (CNL), lance les cris d’alerte à la communauté nationale qu’internationale sur la situation sécuritaire de ses militants et leurs biens. Dans une conférence de presse animée ce mercredi, Thérence Manirambona, porte parole du CNL fait état de plus de 200 militants arrêtés et incarcérés arbitrairement ; et plus de 50 permanences vandalisées. Thérence Manirambona plaide pour la libération de tous les prisonniers d’opinions politiques afin d’assainir le climat politique à la veille des élections 2020.
Le porte parole du CNL devant les professionnels des médias et leurs membres a indiqué que son parti est préoccupé par la situation sécuritaire de tout burundais en général et de leurs militants en particulier, en ajoutant que : « Le parti CNL s’inscrit en faut contre toute revendication politique par les armes et condamne toute forme des violences physiques ou verbales car l’esprit démocratique auquel nous souscrivons se développe à travers la tolérance et le respect mutuel » ; A martelé Thérence Manirambona.
Pour lui, le parti CNL demande :
. Au Gouvernement :
- De libérer tous les prisonniers d’opinions politiques afin qu’ils jouissent des droits et libertés civils et politiques consacrés par la constitution.
- De mettre sur pied de vérification des faits par des commissions mixtes.
. A la communauté tant nationale qu’internationale :
- De suivre de très prés l’évolution de la situation politico-sécuritaire qui prévaut au pays à la veille des élections générales de 2020.
. Au parti au pouvoir :
- De s’imprégner des idéaux de la compétition démocratique.
. A leurs militants :
- De rester sereins, calmes, vigilants et tolérants.
Le Burundi attend son grand rendez-vous des élections générales dans le mois de Mai de l’année 2020.