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JUSTICE

Burundi: 30 ans de prison ferme pour attentat et complot contre le président burundais

Une peine carcérale de trente ans , ce dimanche, a été infligée à trois personnes de la province kayanza  dans un procès de flagrance par le Tribunal de Grande Instance de Kayanza. Ces personnes sont accusées d’attentat et complot contre le chef de l’État burundais. 


 Les accusés dans ce procès de flagrance Nº RD10/482 de l’après-midi de ce dimanche, sont entre autres, Augustin Manirishura, Chadia Baririmana tous pompistes à la station service Engen se trouvant en face du marché de Kayanza et en dessus de la route nationale Nº1 (RN1), ainsi qu’un mécanicien exerçant à cette même station du nom de Christophe Ndayishimiye.


Ils ont comparu devant le tribunal de grande instance de Kayanza, accusés par le ministère public de manquement à la sécurité publique et de non-renseignement aux agents de sécurité de l’insurêté de la sécurité du président de la république du tambour et de son escorte.


Le procureur près le tribunal de grande instance de Kayanza a dans ses réquisitoires accusé les comparants de complicité avec les gens qui ont lancé les pierres aux véhicules du cortège présidentiel lors de leur passage dans la ville de Kayanza le mercredi 5 août 2020, quand le président avait exercé ces activités en province de Kayanza. Le ministère public affirme que les pierres lancées à ces véhicules provenaient de la station Engen où les accusés exercent les activités quotidiennes.


De leur côté, tous les comparants balayent d’un revers de main les accusations. Augustin Manirishura et Chadia Baririmana, ont dit qu’ils ne sont pas auteurs de ce lancement des pierres et qu’ils n’ont vu personne le faire. Christophe Ndayishimiye a expliqué qu’il était à son domicile lors du passage de l’escorte présidentiel.


Clôturant ses réquisitoires, le ministère public a requis pour les accusés, une peine carcérale de 7 ans et 6mois. 
Après mise en délibéré de ce procès, le tribunal de grande instance de Kayanza a requalifié la nature de l’infraction et d’accuser les comparants d’attentat et complot contre le chef de l’Etat. Il leur a ipso facto infligé une peine carcérale de 30 ans.
Par Elvis Irambona

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