Au total, 200 jeunes ayant des fratries à leur charge. Ce projet compte former 160 filles mères en métier de couture et 40 garçons en métier de mécanique automobile et auto moto, afin qu’ils puissent devenir autonomes et subvenir à leurs besoins et aux besoins des fratries en leur charge.
Ce jeudi 10 novembre 2022, sur le terrain centre football for Hope à Kabondo, la fondation Giriyuja a procédé le lancement officiel du projet de réintégration socio-économique des jeunes vulnérables dans les zones de Buterere et Kanyosha en mairie de Bujumbura financé par la fondation coca cola.
Aimable Girukwisha coordinateur de Giriyuja indique que l’objectif de ce projet est de contribuer à l’autonomisation des jeunes vulnérables à travers la formation et réinsertion professionnelle en métiers pratiques. Il ajoute que ce projet s’inscrit dans la ligne du gouvernement du Burundi, dans sa recherche des solutions pour les jeunes chômeurs.
Aimable Girukwisha a remercié vivement la fondation coca cola qui a accepté de financer ce projet ainsi que le ministère de la solidarité nationale, des affaires sociales, des droits de la personne humaine et du genre, pour son habituelle bonne collaboration.
Imelde Sabushimike, ministre de la solidarité nationale, des affaires sociales, des droits de la personne humaine et du genre signale que selon les statistiques issues du recensement digital des jeunes au chômage de 2020, le Burundi enregistré 286515 jeunes chômeurs, dont 132483 femmes et 153 957 hommes. ces chiffres montrent également que 86 % jeunes chômeurs qui se sont manifestés ont le niveau secondaire, près de 10% sont passés à l’université et 1, 3% se sont limités à l’école primaire .
Ces chiffres sont complétés par l’institut de statistiques et d’études économiques du Burundi (ISTEEBU) qui précise que 43,7 % des ménages du Burundi sont pauvres (enquête intégrée sur les conditions de vie des ménages au Burundi de 2019 2020). Cela signifie qu’en général les familles d’où proviennent les jeunes chômeurs Burundais ne sont pas à mesure de leur fournir un petit capital de démarrage pour se lancer un business.
Préoccupés par ce taux de chômage en forte progression au Burundi, le gouvernement du Burundi a entrepris plusieurs initiatives. On peut citer les séances de moralisation à l’endroit des jeunes animés par la haute autorité du pays et la création d’une banque des jeunes. Le gouvernement a également mis en place un programme d’autonomisation économique et d’emploi des jeunes ainsi que la mise en place de la banque d’investissement et de développement de la femme pour faciliter la réduction du chômage.
Le projet vise à réduire la pauvreté
Catherine Bucumi, représentante de la fondation coca cola au Burundi explique qu’en finançant ce projet d’autonomisation des jeunes, la fondation a démontré son engagement à améliorer l’essor des jeunes. Elle précise que la mise en œuvre de ce projet va durer 24 mois et qu’il contribuera essentiellement à la création d’emploi, l’amélioration des conditions de vie, la disponibilité des services et l’encadrement des jeunes. « Nous sommes convenu sans doute qu’après l’ apprentissage pratique , bon nombre de ces jeunes seront plus utiles pour eux ,pour leur famille et pour le pays qui a tant besoin de cette population active », dit M. Bucumi .
Sylvie sabiyumva qui a représente les jeunes qui sont en train de suivre la formation à remercie la fondation Giriyuja qui choisit ces jeunes parmi les autres. Elle précise que la formation reçue en coupe couture et mécanique automobile sera bénéfique bientôt pour eux et pour leur famille. Elle demande à l’organisation Giriyuja de continuer à appuyer ces jeunes même après la formation.
Rappelons chaque année la fondation accorde des subventions à des nombreuses initiatives afin d’améliorer la vie des communautés dans le monde. Ce projet est financé par la Fondation Coca-Cola, à hauteur de 149.600 $.