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JEUNESSE

Burundi : 150 jeunes ont eu des certificats attestant leur engagement à la lutte pour la paix dans la région des grands lacs

Le samedi 17 aout à Bujumbura, l’organisation Rotarat 9150 en collaboration avec l’Association pour une Jeunesse Africaine Progressiste (AJAP-Burundi), a organisée un atelier de formation à l’égard des jeunes des l’association AJAP-Burundi et autres. Le clôturant par une offre des certificats à 150 jeunes ambassadeurs de la paix.

La formation était basée en grande partie sur les échanges d’expériences des uns et des autres, mais aussi à des stratégies utilisées pour la non-violence.

Vouofo Gapgueu Brondon Niguel, coordinateur Régional des projets Afrique Central du Rotarat-Rotary International, en voulant mettre un accent particulier sur les catégories des personnes les plus visées par leurs  formations, a dit : « Les jeunes et les femmes sont indispensables pour la paix ». Ensuite, il a fait un trait sur l’importance de ces gens, il a ajoute que leur contributions à la paix est donc essentielle pour le développement durable  du continent Africain en général et en particulier le Burundi. Dans son esprit, le coordinateur Régional des projets du Rotarat-Rotary International, veut que la jeunesse puisse totalement s’engager à une guerre de paix sans cesse afin d’atteindre les objectifs ODD 16.

la représentante de l’Onu Femmes au Burundi Jennet Ken a souligné l’importance de cette dernière dans cette quette : « La paix en Afrique sera construit par vous. Et doit commencer et se terminer par vous», dit-elle,  tout en interpellant la conscience, ensuite l’engagement de cette force vive africaine à cette noble cause. Elle a ajouté : « La paix se cultive dans le cœur».

Les témoignages et déterminations

Déterminé pour la cause de paix depuis son jeune âge, Samy Jean Tankimbula K, un participant qui est venu de la République Démocratique du Congo précisément à Bukavu, il a confirmé menait plusieurs fois des échanges avec les jeunes de sa ville dans des établissements scolaires, et avec les rebelles dans les hauts plateaux de Mitumba, à Uvira.  Il avait réussi à les convaincre à adopter le comportement de la non-violence. Et les rebelles,  pour un retour à la caserne. Tankimbula  K a conseillé ses compagnons de lutter à ne pas croiser les bras, il faut que ces certificats leurs soient un ajout.

Plusieurs organisations comme American Freinds, Service Committee Burundi, UNFPA Burundi et Onu femmes à la quête de l’instauration de paix, justice et institutions efficaces, ont financé ces activités. Fin 2017, 68,5 millions de personnes avaient été déplacées, forcées de fuir la persécution, le conflit, la violence ou des violations de droits humains. 

Par Freddy SENGI

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