Le Burkina Faso a connu des terribles inondations en 2009 dans sa ville d’Ouagadougou. Une inondation qui a causé une cinquantaine de morts. De ce fait, la Banque Africaine de Développement (BAD) a pris part à l’affinage de la ville.
Le 1er septembre 2009, la ville d’Ouagadougou a connu d’horribles inondations qui ont bouleversé la vie des habitants. Plus de cinquante personnes ont perdu leur vie. Quarante-deux milles maisons sont détruites au Burkina Faso.
En raison du mal aménagé du canal Mogho Naba, la ville n’a pas pu supporter la force des eaux. Par conséquent, le canal traverse plusieurs quartiers de la capitale.
En 2013, la BAD finance un projet d’affinage pour l’aménagement du canal Mogho Naba. Donc, le projet est toujours en cours jusqu’à aujourd’hui.
Cependant l’aménagement consiste à construire 3 875 mètres de canal. Ensuite 240 000 mètres cubes de bassin de rétention. Et plus de 17 kilomètres de canaux d’évacuation des eaux pluviales et cinq ouvrages de franchissement.
A lire : Burkina Faso: Jean-Luc Mélenchon à la rencontre des étudiants de l’université de Ouagadougou
Certaines mesures ont été prises pour la sécurité de la population
« Une servitude de 20 mètres sont fixés de part et d’autre du canal afin de limiter les risques liés aux inondations. Explique Justin Bassolé, environnementaliste à la mairie de Ouagadougou. Quelque 1 570 personnes sont délocalisées sur des terrains viabilisés à Bassinko (quartier nord de la ville), puis indemnisées. »
Olivier Tiendrébéogo affirme que les aménagements ont eu un impact sur les habitants de la ville burkinabè. Ce dernier un étudiant en géographie à l’université Joseph Ki-Zerbo de Ouagadougou.
« Les aménagements autour du canal ont contribué à mieux sécuriser la zone. Avant, on ne pouvait pas s’y aventurer au-delà de 18 heures. C’était un repaire de délinquants. Le matin, on y découvrait même souvent des cadavres ou des bébés abandonnés. Maintenant, on y passe sans crainte. Ce qui favorise le développement d’activités commerciales et divertissantes pendant la nuit. »
Le projet couvre 45% de la population de la ville du Burkina Faso, estimée à 2, 5 millions d’habitants. Les actions menées contribuent à réduire les inondations et le taux de prévalence des maladies d’origine hydrique. Elles créent des emplois temporaires et permanents dans l’affinage.
A lire aussi : BURKINA FASO : VERS PLUS DE PHÉNOMÈNES D’INONDATION DANS LA ZONE DE OUAGADOUGOU
Chris Golden Irambona