Treize soldats français combattant des djihadistes au Mali ont été tués dans un accident entre deux hélicoptères, a déclaré mardi la présidence française.
« Le président annonce avec une profonde tristesse la mort de 13 soldats français au Mali dans la soirée du 25 novembre, dans un accident entre leurs deux hélicoptères lors d’une mission de combat contre les djihadistes », peut-on lire dans un communiqué.
Selon plusieurs médias français, il s’agit de la plus grande perte de soldats français au combat dans la région depuis son intervention en 2013.
Un hélicoptère de combat Tigre et un hélicoptère de transport de type Caïman se sont écrasés après s’être heurtés lors d’une opération de combat.
La France compte plus de 4.500 soldats engagés dans la lutte contre les insurgés islamistes affiliés à Al-Qaïda et à l’État islamique dans la région du Sahel.
Le président Emmanuel Macron a salué « avec le plus grand respect la mémoire de ces militaires de l’armée de terre, six officiers, six sous-officiers, et un caporal-chef, tombés en opération et morts pour la France dans le dur combat contre le terrorisme au Sahel », a indiqué la présidence de la République dans un communiqué.
Ces pertes portent à 28 le nombre de soldats français tués dans cette zone depuis le déclenchement de l’opération Serval, en janvier 2013.
Bien avant ce crash, le dernier mort en date était un brigadier, tué par un IED, également dans le secteur de Menaka au Mali le 2 novembre.
Les militants islamistes utilisent le centre et le nord du Mali comme zone de prédilection pour lancer des attaques dans cette région désertique.
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