Les jihadistes et les autres groupes armés ont trouvé dans les mines d'or du Sahel une nouvelle source de revenus, profitant de la défaillance des Etats concernés, alerte International Crisis Group (ICG) dans un rapport publié mercredi.
Le document cite le Mali, le Burkina Faso et le Niger où "des groupes armés s'emparent depuis 2016 de sites d'orpaillage dans des zones où l'Etat est faible ou absent. Leur convoitise est attisée par le boom du secteur aurifère artisanal depuis la découverte, en 2012, d'un filon saharien", écrit l'ONG . Ces trois pays sont directement frappés par la propagation des activités jihadistes, parties du nord du Mali en 2012.