LE JOURNAL.AFRICA
Business

Ayabootcam forme de jeunes entrepreneurs tchadiens à lutter contre la famine

L’initiative encourage les jeunes du Tchad à développer leurs propres activités dans le domaine de l’agriculture, de la pêche, de l’environnement et de l’élevage.

Selon Fatimé Souckar Terap, directrice de l’initiative Ayabootcam, amener les jeunes à s’intéresser aux activités agricole, d’élevage et à l’environnement est important dans la lutte contre le sous-emploi des jeunes, mais aussi pour prévenir la famine qui touche le pays.

« Chaque année, on a plus de 200 mille enfants qui sont touchés par la famine. Et l’autoentreprise dans le travail de la terre c’est l’avenir du Tchad. Si nous ne faisons rien, et qu’on se projette d’ici 10 à 15 ans, c’est le Tchad qui sera toujours perdant », explique Fatimé Souckar Terap.

L’initiative Ayabootcamp regroupe une centaine des jeunes venus des 23 provinces du pays, installés à Mabrio, située à une trentaine de Kilomètres à l’est de N’Djaména, la capitale tchadienne.

Sur place, un espace de 45 hectares est distribué aux jeunes venus des provinces du Tchad.

Ils y apprennent la production agricole, la pisciculture, l’élevage et la protection de l’environnement.

Lire aussi:

Chacun s’attelle à entretenir ses plantes installés sur des espaces, alimentés en eau par une motopompe, à quelques mètres du fleuve Chari.

Dionrang Epifanie, une jeune fille dans la vingtaine, est venue avec un projet dénommé Slam vert qu’elle a commencé à exécuter.

« Slam Vert lutte contre le réchauffement climatique et veut mettre en avant les aires de reboisement. Je veux amener les jeunes de mon quartier à aimer la terre, l’agriculture en plantant les arbres dans mon quartier », explique Dionrang Epifanie.

Cette initiative intervient pour la première fois au Tchad.

Elle vise à combattre le chômage chez les jeunes et à amener ces derniers à devenir eux-mêmes responsables.

Ayabootcamp compte aussi apporter une contribution aux communautés auxquels ils appartiennent dans les 23 provinces du Tchad.

Articles similaires

Travailler moins peut être mauvais malgré des avantages

BBC AFRIQUE

Sylvestre Ilunga : « La Formation professionnelle permet de résoudre le problème de chômage de masse et de la pauvreté »

OKAPI CONGO

Job numbers show tremendous growth in state’s travel industry

asimbahwe
Verified by MonsterInsights