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Des opposants quittent le dialogue national et dénonce un « monologue »

Au Cameroun, plusieurs formations politiques ont quitté mardi le dialogue politique qui s’est ouvert la veille.

Elles évoquent des divergences sur la méthodologie et le choix des thématiques affectées aux commissions.

Parmi ces formations politiques, l’Alliance des forces progressiste dénonce un monologue du RDPC, le partir au pouvoir.

« L’option méthodologique choisie par le Premier ministre ne nous convainc pas. Il nous a mis devant le fait accompli lors de la cérémonie d’ouverture. Il nous a imposé la composition de son bureau ainsi que les présidents des huit commissions », dénonce la présidente Alice Sadio.

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Selon elle, chaque partie prenante a soumis des propositions lors des consultations préliminaires. Mais pour ce qui concerne son parti, cela n’a pas été pris en compte.

« Nous proposions un modérateur neutre. Ce qui n’a pas été le cas. Nous avions aussi proposé des thématiques qui nous étaient chers. Cela n’a pas été fait. Nous ne pouvons pas prendre part à un monologue », déclare-t-elle.

Toutefois, elle indique que le départ de son parti du dialogue n’est pas définitif.

« Si nos revendications sont prises en compte, nous pourrions revenir », ajoute-t-elle.

Outre Alice Sadio, des personnalités telles que Akere Muna, candidat à la présidentielle 2018, Célestin Bedzigui et Jean Jacque Ekindi ont quitté le dialogue, estimant que tout est joué d’avance.

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