Au moins 25 soldats maliens ont été tués lors de combats lundi et mardi pour le contrôle de deux camps militaires attaqués dans le centre du pays.
Les camps dans les villes de Boulkessy et Mondoro près de la frontière avec le Burkina Faso ont été attaqués lundi.
Le gouvernement affirme que ses troupes ont tué 15 militants djihadistes et qu’elles ont depuis repris le contrôle de la région.
Une soixantaine de soldats maliens sont par ailleurs portés disparus et l’armée a essuyé de lourdes pertes en matériel, selon le gouvernement.
Les forces maliennes ont maintenant lancé une opération conjointe avec le Burkina Faso et les forces françaises dans la région.
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Le Mali subit la violence djihadiste et les rivalités ethniques depuis 2012, date à laquelle les militants islamistes ont pris le nord du pays et où la France a lancé son intervention militaire.
C’est l’une des attaques les plus meurtrières contre les troupes gouvernementales cette année.
Ce pays d’Afrique de l’Ouest – avec le Burkina Faso, le Tchad, le Niger et la Mauritanie – fait partie d’une force anti-insurrectionnelle soutenue par la France, le G5 Sahel.
Lundi, le groupe des cinq nations a blâmé les « membres présumés d’Ansarul Islam » pour l’attaque de Boulkessy.
Ansarul Islam, qui signifie Défenseurs de l’Islam, a été créé en 2016 par le prédicateur radical et populaire Ibrahim Malam Dicko.
Il aurait combattu avec des militants islamistes dans le nord du Mali en 2012.