Un suspect clé au Nigeria a avoué avoir tué 15 femmes alors que la police enquêtait sur une série de meurtres dans des hôtels.
Il a été arrêté après que plusieurs femmes ont été retrouvées étranglées de la même manière dans différentes chambres d’hôtel de Port Harcourt, la capitale pétrolière du Nigeria, dans l’État de Rivers, le mois dernier.
Le chef de la police de l’État de Rivers, Mustapha Dandaura, a déclaré que le suspect a initialement admis avoir tué seulement cinq femmes, mais après un nouvel interrogatoire, il a admis que ce nombre était de 15.
« Il nous a emmenés dans toutes les chambres qu’il a réservées et tué ces filles et il a dit qu’il en avait tué neuf [à Port Harcourt]. »
Le chef de la police a dit que l’homme avait alors admis qu’il avait assassiné des femmes dans d’autres endroits.
« Il en a tué une à Lagos, une à Owerri, une à Sapele, une à Aba, une au Bénin et une à Ibadan ».
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L’homme était confronté a des preuves lorsque des officiers dans d’autres villes, reconnaissant des similitudes avec les affaires sur lesquelles ils enquêtaient, eurent pris contact avec les enquêteurs de Port Harcourt.
« Deux femmes du CID [Département des enquêtes criminelles] sont venues d’Aba [lundi] avec la photo d’une femme qu’il a tuée de la même façon qu’il a tué les autres, les mains et les jambes liées », a dit le commissaire de police.
« La caméra de surveillance l’a filmé avec le même vêtement qu’il porte, alors j’ai dit qu’ils devraient aller l’interroger. Aussitôt qu’ils l’ont vu, ils ont dit que c’était lui, et il ne l’a pas nié. »
La police a subi des pressions pour arrêter les meurtres à la suite d’une campagne sur les médias sociaux utilisant les hashtags #ProtectPHWomen et #ProtectPhGirls.
Mercredi dernier, plus de 70 groupes de femmes ont défilé à Port Harcourt pour demander à la police de faire davantage pour rendre la ville plus sûre pour les femmes.
En réponse, M. Dandaura a mis en place un groupe de travail spécial chargé d’améliorer la sécurité dans les hôtels, déclarant que ceux qui n’étaient pas conformes aux nouvelles directives, notamment l’installation de caméras de vidéosurveillance et la demande de documentation aux clients lors de leur entrée dans l’établissement, seraient fermés.