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Procès sous haute surveillance en Algérie

Les prévenus dans le cadre de ce procès ne sont autres que le frère cadet du président déchu Abdelaziz Bouteflika, deux précédents patrons des services de renseignements et une dirigeante d’un parti d’opposition.

Le procès s’est ouvert lundi devant le tribunal militaire de Blida, à 50 km au sud d’Alger.

Les prévenus sont poursuivis pour complot contre l’autorité de l’Etat et complot contre l’autorité de l’armée.

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Des éléments de la police, de la gendarmerie et de l’armée ont été déployés autour du tribunal militaire.

Les journalistes qui ont fait le déplacement à Blida ont été refoulés.

Aucune information n’a filtré sur le déroulement du procès qui se poursuivra à huis clos.

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Les prévenus encourent une peine d’emprisonnement de cinq à dix ans. La condamnation peut aller jusqu’à la peine capitale.

Les quatre prévenus auraient tenu des réunions fin mars au sujet des manifestations populaires qui prenaient de l’ampleur en Algérie.

Ils ont été arrêtés un peu plus d’un mois après la chute du président Abdelaziz Bouteflika.

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