Sept partis d’opposition ont qualifié d’« anticonstitutionnelle » et d’ « antidémocratique » la mesure d’interdiction prise mercredi par le patron de l’armée.
Ahmed Gaïd Salah a interdit l’entrée à Alger aux manifestants des autres régions du pays qui rallient la capitale, chaque vendredi, pour participer aux manifestations contre le régime en place.
Dans un communiqué alarmant publié mercredi tard dans la soirée, les sept partis ont relevé que cette mesure « risque d’ouvrir la voie à tous les dérapages, car instituant autour de la capitale un état de siège qui ne dit pas son nom. »
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Ces partis dits « forces de l’alternative démocratique » rappellent que la solution à la crise ne réside pas dans l’organisation des présidentielles considérées comme « synonymes du maintien du système en place. »
Les sept partis appellent les Algériennes et Algériens à maintenir leur mobilisation jusqu’à la « satisfaction de leurs aspirations légitimes », portant sur un changement radical du système politique en place depuis l’indépendance en 1962.
Des manifestations se poursuivent en Algérie les mardis et vendredis depuis plus de six mois.