Une commission chargée d’enquêter sur les abus commis au Burundi a conclu que le Président Pierre Nkurunziza est personnellement responsable des violations graves. Elle a présenté son rapport final devant le Conseil international des droits de l’homme à Genève.Les enquêteurs ont constaté que des membres de l’opposition, leurs familles et des personnes qui n’ont pas coopéré avec le parti au pouvoir avant les élections de l’année prochaine ont été tués, enlevés ou torturés.
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La demande d’adhésion du Burundi à la SADC rejetéeLe rapport de la commission de l’ONU indique que les principaux auteurs des crimes contre l’humanité sont des agents du service national de renseignement, de la police et de l’aile jeunesse du parti au pouvoir.Un représentant du gouvernement burundais, Tabu Renovat, a rejeté les conclusions comme étant politiquement motivées.