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POLITIQUE

Une mission de lutte contre la xénophobie en Afrique du Sud

Une mission mandatée par le président sud-africain pour exprimer sa solidarité à la suite de la récente vague de violence xénophobe a été présentée comme une démarche de relations publiques par le chef d’un groupe représentant les migrants africains en Afrique du Sud.

Les émissaires, qui se rendront dans sept pays, dont le Nigeria, devront rassurer l’opinion « que l’Afrique du Sud est attachée aux idéaux d’unité et de solidarité panafricaine », selon une déclaration du bureau du président sud-africain.

Le Nigéria a notamment condamné sans ambages les troubles et attaques dont ont été victimes ses ressortissants.

Mais Vusumuzi Sibanda, président du Forum de la diaspora africaine, a déclaré au programme Newsday de la BBC que l’Afrique du Sud était « préoccupée par son image dans d’autres pays, ce n’est pas vraiment une préoccupation pour » les personnes vivants dans le pays.

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Il a déclaré que la solution consistait à renforcer l’action de la police pour protéger les communautés de migrants en Afrique du Sud.

Les violences récentes, qui ont commencé il y a quinze jours, ont vu des magasins et des entreprises appartenant à des étrangers pris pour cible par des pillards.

Douze personnes, dont deux ressortissants étrangers, sont mortes dans les violences, selon les autorités.

La police a arrêté plus de 400 personnes soupçonnées d’être impliquées dans les troubles.

La délégation sud-africaine se rendra au Nigeria, au Niger, au Ghana, au Sénégal, en Tanzanie, en République démocratique du Congo et en Zambie.

Mais M. Sibanda demande pourquoi la délégation ne se rend pas au Mozambique, au Zimbabwe et au Malawi – les pays qui comptent le plus de migrants en Afrique du Sud.

Répondant à sa propre question, il a dit que certains pays – comme la République démocratique du Congo et le Nigéria – étaient ceux où l’Afrique du Sud avait beaucoup investi.

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