Les responsables syndicaux au Zimbabwe craignent que le chef d’un syndicat de médecins n’ait été arrêté, en raison de son rôle dans l’organisation d’une grève.
La police n’a pas encore fait de commentaires sur la disparition depuis samedi dernier du syndicaliste.
L’Association des médecins de l’hôpital du Zimbabwe affirme que les dernières nouvelles provenant de Peter Magombeyi remontent au samedi.
C’est ce même jour qu’il a envoyé un message téléphonique dans lequel il affirmait avoir été enlevé par trois hommes.
Les militants des droits de l’homme pensent qu’il y a un lien entre sa disparition et le fait qu’il a organisé la grève des médecins. Un mouvement toujours en cours pour réclamer de meilleurs salaires.
La grève aurait probablement déclenché la colère des autorités zimbabwéennes qui luttent pour faire face à une crise économique.
Les groupes de défense des droits humains affirment qu’au cours des derniers mois, il y a eu plusieurs cas d’enlèvements de militants au moment où ils planifiaient des manifestations anti-gouvernementales.
Le mois dernier, une comédienne a été arrêtée chez elle et torturée pour avoir critiqué les autorités dans une mise en scène.