Des centaines de femmes sud-africaines ont organisé un sit-in devant la Bourse de Johannesburg pour attirer l’attention du monde des affaires sur la montée de la violence contre les femmes et les filles.
Elles demandent aux entreprises de consacrer 2 % de leurs profits à la lutte contre les violences faites aux femmes dans ce pays.
La manifestation a eu lieu aujourd’hui vendredi après que les statistiques aient révélé que les crimes contre les femmes notamment les meurtres et les viols avaient fortement augmenté en Afrique du Sud.
La manifestation a été organisée par un certain nombre de groupes de la société civile.
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Beaucoup de manifestants portaient du noir. L’une d’elles a déclaré à la BBC que même si elle était encore en vie, elle se sentait « morte à l’intérieur », parce que chaque jour était un cauchemar pour une femme en Afrique du Sud.
Un correspondant de la BBC à Johannesburg affirme que les forces de police du pays sont mises à rude épreuve et sont souvent accusées de repousser les victimes qui ont désespérément besoin d’aide.
Le président Cyril Ramaphosa a été critiqué pour ne pas en avoir fait assez pour s’attaquer au problème.
La semaine dernière, il a été chahuté lors d’un rassemblement devant le Parlement lorsqu’il a dit aux manifestants que la violence contre les femmes était une crise nationale. Il s’est engagé à revoir les lois sur la violence et les infractions sexuelles pour s’assurer qu’elles soient plus efficaces.
En août, Uyinene Mrwetyana, étudiante à l’Université du Cap, a été violée et battue à mort par un homme.
Des photos d’elle ainsi que des détails du crime ont été partagés sur les médias sociaux, provoquant une colère généralisée sur les médias sociaux parmi les personnes utilisant le hashtag #AmINext ? Entendez #Suis-je le prochain ?