Le parlement britannique a de nouveau rejeté les efforts du gouvernement pour déclencher des élections générales précipitées .
C’est la sixième défaite pour Boris Johnson en un peu plus d’une semaine.
Le premier ministre britannique a insisté sur le fait qu’il ne demanderait pas à l’UE de proroger la date de Brexit, en dépit d’une loi adoptée par les députés l’obligeant à le faire.
Avec 293 voix pour, loin des deux tiers des sièges requis pour déclencher des élections générales, les députés ont mis en échec pour la deuxième fois en cinq jours la proposition de Boris Johnson, qui voulait que les électeurs soient appelés aux urnes le 15 octobre.
Avant tout scrutin, l’opposition veut s’assurer que la perspective d’un « no deal » est écartée et que le Brexit sera repoussé de trois mois, comme le Parlement l’a voté la semaine dernière.
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Ce texte oblige le Premier ministre à demander ce report à l’UE s’il n’obtient pas d’accord de sortie d’ici au 19 octobre, juste après un sommet européen.
Mais Boris Johnson, à l’issue du vote de lundi nuit, a déclaré que » son gouvernement continuera à négocier un accord, tout en se préparant à quitter sans accord « .
Le chef du Parti travailliste, Jeremy Corbyn, a déclaré qu’il n’appuierait pas la décision de Boris Johnson d’organiser des élections tant qu’il n’a pas la certitude que le Brexit connaitra un délai fixé.
L’avenir du Brexit plongé dans l’incertitude, le Parlement a été suspendu jusqu’au 14 octobre, ce qui a entrainé des scènes de tension à la Chambre des communes où les législateurs de l’opposition ont brandi des pancartes sur lesquelles on pouvait lire « réduit au silence ».