Selon la présidence française, Mohammad Javad Zarif, aucun entretien n’était prévu entre Mohammad Javad Zarif et la délégation américaine.
Les Iraniens ont cessé en juillet de respecter certains engagements de l’accord de Vienne encadrant leur programme nucléaire.
Ils ont pris cette décision en réaction à la sortie en mai 2018 des Etats-Unis de l’accord et à la réintroduction de lourdes sanctions américaines.
Dimanche matin, le président français Emmanuel Macron avait cru pouvoir annoncer l’accord des pays membres du G7 pour parler à l’Iran d’une même voix.
« Nous nous sommes mis d’accord sur ce qu’on va dire sur l’Iran. Il y a un message du G7 sur nos objectifs, et le fait qu’on les partage évite les divisions », avait assuré Emmanuel Macron.
« Nous avons acté d’une communication commune et d’une décision d’action qui permet de réconcilier un peu les positions », a-t-il ajouté.
Mais deux heures plus tard, Donald Trump jetait un pavé dans la mare en lançant lapidairement : « Je n’ai pas discuté de cela ».
M. Trump, qui prend part au sommet, a exclu toute désescalade dans sa guerre commerciale avec la Chine, malgré les appels pressants des autres membres du G7.
Sur un autre sujet qui fâche, le Brexit, Donald Trump a épaulé le nouveau Premier ministre britannique Boris Johnson dans le différend qui l’oppose aux Européens.
« C’est l’homme qu’il faut pour faire le travail », a-t-il lancé, promettant à M. Johnson un « très grand accord commercial » dès que Londres aura quitté l’Union européenne.
Boris Johnson a déclaré que les deux pays allaient conclure un « fantastique accord commercial, une fois les obstacles écartés ».
Sur l’urgence du moment, les feux de forêt qui ravagent l’Amazonie, les pays du G7 sont d’accord pour « aider le plus vite possible les pays qui sont frappés », selon Emmanuel Macron.
A quelques dizaines de kilomètres de l’endroit où se tient le sommet, les opposants au G7 n’entendent pas désarmer après avoir tenu un contre-sommet.
Plusieurs centaines de manifestants ont participé dimanche à Bayonne à « une marche des portraits » d’Emmanuel Macron qui ont été décrochés dans les mairies.
Ils l’ont qualifié de « président de la République des pollueurs ».