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Au Soudan, un accord de partage du pouvoir

Le nouvel accord va permettre d’organiser les prochaines élections en vue de la désignation d’un civil à la tête du pays.

Il devrait mettre fin aux protestations en faveur de la démocratie, qui se tiennent depuis l’éviction du président Omar El-Béchir en avril dernier.

L’accord ouvrant la voie à un gouvernement de transition a été signé lors d’une cérémonie à Khartoum, la capitale soudanaise, en présence de dirigeants de pays de la région, les présidents du Tchad, Idriss Déby, du Kenya, Uhuru Kenyatta, et du Soudan du Sud, Salva Kiir, ainsi que des Premiers ministres éthiopien et égyptien.

Il a été signé dans une ambiance de fête.

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Le général Mohamed Hamdan Dagalo, numéro deux du Conseil militaire de transition dirigé par Abdel Fattah al-Burhane, a déclaré à la BBC que l’armée respecterait à la lettre les termes de l’accord.

Le Soudan connaît des manifestations pro-démocratie et une répression des manifestants depuis l’éviction du président Omar El-Béchir, qui a été renversé lors d’un coup d’Etat.

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