Site icon LE JOURNAL.AFRICA

200 proches des victimes de la tuerie de Christchurch en pèlerinage à La Mecque

Près de 200 proches des victimes et rescapés de l’attaque ayant visé en mars deux mosquées de Christchurch, en Nouvelle-Zélande, sont venus effectuer le grand pèlerinage musulman à La Mecque, en Arabie saoudite, et « prier pour les martyrs ».

Point culminant du calendrier musulman, le hajj a commencé vendredi pour plus de 2 millions de musulmans venus du monde entier et durera cinq jours.

« Je veux que le monde sache qui était Atta Elayyan », dit d’une voix émue Farah Talal, 27 ans, vêtue d’une djellaba verte et coiffée d’un élégant foulard blanc.

Son époux Atta Elayyan faisait partie des 51 personnes tuées dans le massacre commis par un suprémaciste blanc dans la paisible ville néo-zélandaise de Christchurch le 15 mars pendant la prière du vendredi, suscitant une vague d’indignation internationale.

A lire aussi

L’auteur de la fusillade de Christchurch inculpé

49 morts dans les attaques de mosquées en Nouvelle-Zélande

Traque aux renseignements après la tuerie de Christchurh

« C’était une personne formidable, bienveillante, je veux lui rendre hommage », murmure la jeune femme d’origine jordanienne, invitée par le roi Salmane d’Arabie à accomplir le hajj, le grand pèlerinage annuel, avec quelque 200 autres proches et rescapés de la tuerie de Christchurch.

A Christchurch, de nombreux musulmans, qui représentent 1% de la population néo-zélandaise, avaient été abasourdis par ce déferlement de violence. Les fidèles massacrés venaient des quatre coins du monde.

Ces 200 personnes invitées à La Mecque s’inscrivent dans le cadre d’une initiative, accompagnée d’une campagne de communication saoudienne qui vise à « alléger leurs souffrances » dans le cadre des « efforts du royaume pour faire face au terrorisme », ont dit les autorités.

A leur arrivée à l’aéroport de Jeddah le 2 août, proches des victimes et rescapés ont été accueillis avec les honneurs, sous les crépitements des flashs des photographes.

En Nouvelle-Zélande, le carnage a « été planifié »
Quitter la version mobile