C'est une décision qui a surpris plus d'un en Algérie.
Le 21 juillet dernier, Tayeb Bouzid, le Ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a initié une nouvelle mesure au sein des universités. Les recteurs doivent désormais rédiger les en-têtes de tous les documents officiels et administratifs en arabe et en anglais, plutôt qu'en arabe et en français, comme c'était le cas jusqu'à présent. Lire aussi : Des francophones s'élèvent contre le "colonialisme anglo-américain" L'Afrique, l'avenir de la langue française? Le ministre, qui a étudié en partie aux États-Unis, souhaite ''une meilleure visibilité des activités éducatives et scientifiques dans le secteur de l'enseignement supérieur.'' Cette décision s'appuie sur un récent sondage indiquant que 94% des étudiants sont favorables à l'enseignement de l'anglais. Pourtant, cette enquête compte un échantillon de seulement 90 418 étudiants sur un total de 1,7 million. Le 8 juillet dernier, Tayeb Bouzid avait déjà révélé son intention à long terme de '' (…) consolider l'utilisation de l'anglais dans la recherche.'' Une faisabilité pointée du doigt par de nombreux critiques. Lire aussi : Comment apprendre une nouvelle langue en une heure par jour