L’épidémie déclarée le 1er août 2018 dans le Nord-Kivu, dans l’est de la RDC, et en Ituri, au nord-est, a été jusqu’à présent relativement circonscrite. Mais l’apparition de cas dans une ville comme Goma renforce la menace d’une propagation.
Certaines recherches ont montré que l’épidemie aurait pu avoir été déclarée en Avril et a progressé dans l’ombre jusqu’à se répandre le 1er aout. Elle se propage dans des régions, où les populations sont très mobiles et ne croient pas en l’existence de cette maladie.
L’épidémie a fait jusqu’à aujourd’hui 1.803 morts, selon les derniers chiffres publiés mercredi par les autorités.
Un patient a été testé positif au virus mercredi à Goma, portant à trois le nombre des cas enregistrés dans cette ville de près de deux millions d’habitants.
« Ce troisième cas confirmé est la fillette, âgée d’une année, de ce père de dix enfants atteint d’Ebola et décédé mercredi au centre de santé de Kiziba « , a déclaré sous anonymat un responsable.
« La vaccination a commencé à Kiziba pour couper la chaîne de contamination », indique pour sa part le Dr Aruna Abedi, coordonnateur de la riposte contre Ebola dans le Nord-Kivu.
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