Jacob Zuma a déclaré lors de son audition que les allégations de corruption à son encontre constituaient un « complot » visant à l’éloigner de la vie politique.
Il comparaissait pour la première fois à l’enquête en tant que témoin principal dans les scandales de corruption qui ont éclaboussé le sommet de l’Etat durant son mandat.
Les allégations à l’encontre de M. Zuma se concentrent sur ses relations avec la famille controversée Gupta, accusée d’influencer les nominations au cabinet et d’obtenir des marchés publics à travers la corruption.
Il a également été accusé de corruption par la société de logistique Bosasa, dirigée par la famille Watson.
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L’ancien président sud-africain, a nié avoir enfreint la loi dans ses relations avec les trois frères de la famille Gupta.
Pour sa défense, il décrit les frères Gupta comme de « simples amis ».
Les conclusions de la commission ne déboucheront pas directement sur des inculpations mais pourront être transmises au parquet pour d’éventuelles poursuites.
Jacob Zuma a été contraint de démissionner de sa présidence en février 2018.
Il a été remplacé par son adjoint Cyril Ramaphosa, qui avait promis de lutter contre la corruption en Afrique du Sud.