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La France nie avoir violé l’embargo sur les armes en Libye

La France a nié avoir violé un embargo sur les armes décrété par l’ONU après que quatre de ses missiles antichars ont été retrouvés sur une base loyale à un général libyen rebelle.

Le ministère français des Armées affirme que les missiles Javelin « inutilisables » de fabrication américaine n’ont jamais été destinés à être passés à un groupe quelconque, et qu’ils devaient être détruits.

Cependant, ils ont été découverts dans un camp au sud de la capitale Tripoli, utilisé par les forces loyales au général Khalifa Haftar.

Les forces du Général Haftar se battent actuellement pour contrôler la ville.

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La bataille de Tripoli – siège du gouvernement internationalement reconnu – a commencé lorsque les forces du général Haftar ont lancé une attaque en avril, avec des centaines de morts dans les mois qui ont suivi.

Les quatre missiles ont été découverts en juin lorsque des forces loyales au gouvernement soutenu par l’ONU ont envahi le camp, poussant Washington ouvrir une enquête.

La France a admis que les armes – qui peuvent être utilisées contre les chars et autres véhicules – leur appartenaient dans une déclaration faite mercredi.

« Ces armes étaient destinées à l’autoprotection d’un détachement français déployé à des fins de renseignement en matière de contre-terrorisme », affirme le ministère français des Armées.

Copyright de l’image AFP

Image caption Le général Khalifa Haftar dirige l’Armée nationale libyenne (LNA)

Il a ajouté que les missiles étaient « endommagés et inutilisables » et « temporairement stockés dans un dépôt en prévision de leur destruction ».

La France a déjà été accusée de soutenir le général Haftar mais a toujours nié avoir fourni des armes, conformément à l’embargo de l’ONU qui est en vigueur depuis 2011.

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La Libye est déchirée par la violence et la division depuis que le dirigeant Mouammar Kadhafi a été destitué et tué en 2011.

Aucune autorité n’exerce un contrôle total sur la Libye et le pays est extrêmement instable, déchiré entre plusieurs factions politiques et militaires, dont les deux plus importantes sont le Premier ministre Fayez Mustafa al-Sarraj et le général Haftar.

Le général est actif dans la politique libyenne depuis plus de quarante ans et a été l’un des proches alliés de Kadhafi jusqu’à ce qu’un conflit à la fin des années 1980 l’oblige à vivre en exil aux Etats-Unis.

De retour en Libye lorsque le soulèvement a commencé en 2011, il a établi une base dans l’Est de la Libye et a obtenu le soutien de la France, de l’Égypte et des Emirats Arabes Unis.

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Une ligne de front autour de Tripoli pour repousser Haftar

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