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Manifestation de soutien à la ‘victime’ de Jammeh en Gambie

Relatives of victims of the regime of former Gambia President Yahya Jammeh demonstrate in Banjul on April 17, 2018 demanding answers on the state of the investigation on the disappearance of their loved ones. Protesters accuse Jammeh, who ruled the West African country for 22 years, of rampant corruption and human rights abuses including forced disappearances and extrajudicial executions. / AFP PHOTO / CLAIRE BARGELES

En Gambie, les accusations de viol portées par la reine de beauté, Fatou « Toufah » Jallow, à l’encontre de l’ancien président en exil Yahya Jammeh continue de faire de l’effet.

Plus d’une centaine de personnes ont marché jeudi sur Kairaba avenue, l’une des principales artères de Banjul pour dénoncer la prédation sexuelles et les violences faites aux femmes.

L’association gambienne des droits de l’homme TANGO a lancé l’initiative #IamToufah

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Fatou « Toufah » Jallow affirme avoir été violée par l’ex-président gambien

Après son entretien à la BBC, Toufah Jallow est devenue le visage de la lutte contre les violences sexuelles dans son pays d’origine.

Sur les réseaux sociaux de nombreuses gambiennes ont utilisé le hashtag #IamToufah pour dénoncer des abus sexuels.

Le mouvement contre les violences sexuelles a reçu le soutien du gouvernement qui, à travers un communiqué du ministre de la Justice, encouragent les victimes à s’exprimer et à signaler les cas de violences sexuelles impliquant l’ancien chef d’Etat qui vit en exil à Malabo en Guinée Equatoriale.

Selon Human Rights Watch (HRW) et Trial, Yahya Jammeh avait un système, presque un harem, de femmes qui travaillaient au palais présidentiel, mais qui en fait n’avait comme tâche que de coucher avec lui.

Lire aussi:

‘J’ai été violée par l’ex-président de la Gambie, Yahya Jammeh’

La Gambie appelle à signaler toute violence sexuelle impliquant Jammeh

« Il allait par exemple à des réunions, à des meetings publics, et il disait à ses collaborateurs : « Je veux celle-là », raconte Reed Brody.

« On a interviewé huit personnes qui travaillaient dans sa protection rapprochée ou au palais présidentiel, qui nous ont expliqué comment, en fait, il sélectionnait lui-même les jeunes femmes pour assouvir ses fantasmes sexuels », ajoute-t-il.

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