Les industriels du secteur du cacao se sont réunis mercredi 3 juillet à Abidjan, en Côte d’Ivoire, pour discuter des nouveaux mécanismes de fixation des prix de la tonne de fèves.
Le prix du cacao et la rémunération des planteurs était au centre des débats de cette rencontre présentée.
L’objectif étant d’obtenir un prix plancher de 2600 $ la tonne de fèves de cacao.
Il y a trois semaines de cela, Côte d’Ivoire et le Ghana, deux pays producteurs, avaient annoncé qu’ils proposaient désormais un prix plancher de la tonne de cacao.
La finalité, pour Abidjan et Accra, est de trouver une solution afin de permettre une meilleure rémunération des planteurs.
La réunion de mercredi 3 juillet s’est terminée sans décision concrète et aucun consensus n’a été trouvé entre les pays producteurs et la douzaine de grands groupes chocolatiers internationaux et négociants.
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Dans une brève déclaration, les patrons du Conseil café-cacao Ivoirien et du Cocoa Board Ghanéen, indiquent que le mécanisme introduit auprès des acteurs clés « a été compris ».
Entre comprendre et accepter, il y a un pas que les industriels ne semblent pas avoir franchi.
Le prix plancher, de 2600$ la tonne, annoncé le mois dernier n’est pas remis en question.
Mais, un autre paramètre est entré en jeu. C’est l’introduction du différentiel de revenu de subsistance de 400$ la tonne. Ce montant permet de garantir le prix planché en cas de difficulté.
Aucun détail n’a été donné sur la façon dont sera prélevé cette somme, ni qui devra s’en acquitter.