Site icon LE JOURNAL.AFRICA

Cédéao : le Nigeria appelle à une politique sécuritaire commune

Muhammadu Buhari a invité ses pairs des pays d'Afrique de l'Ouest à adopter une politique sécuritaire commune, "dans l'intérêt de la stabilité régionale et du bien-être de nos peuples". Copyright de l’image Getty Images
Image caption Muhammadu Buhari a invité ses pairs des pays d’Afrique de l’Ouest à adopter une politique sécuritaire commune, « dans l’intérêt de la stabilité régionale et du bien-être de nos peuples ».

Muhammad Buhari, le président du Nigeria, a invité ses pairs des autres pays de la Communauté économiques des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) à adopter et à mettre en œuvre une politique commune dans le domaine de la sécurité.

Agir ensemble est la meilleure approche à avoir, en Afrique de l’Ouest, face « menaces qui ont des conséquences sur la coexistence pacifique de nos communautés », a dit M. Buhari.

Il s’exprimait à l’ouverture du 55ème sommet ordinaire des chefs d’État et de gouvernement de la Cédéao, à Abuja, la capitale fédérale du Nigeria.

M. Buhari a évoqué les violences intercommunautaires, les conflits entre éleveurs et agriculteurs, mais aussi les attaques djihadistes.

« Ces violences sapent (…) nos efforts pour une véritable intégration régionale », a souligné le président nigérian, qui dirige l’un des pays qui paient le plus lourd tribut à l’insécurité.

Lire aussi :

Le G5 Sahel tarde à recouvrer les fonds promis

Kaboré accusé de laxisme

Au Mali, près de 900 écoles fermées à cause de l’insécurité

Une politique sécuritaire commune permettra aux pays d’Afrique de l’Ouest de « mettre fin à cette menace, dans l’intérêt de la stabilité régionale et du bien-être de nos peuples ».

« Nous devons envoyer un message clair et uni aux auteurs des violences, leur dire que sommes résolus à les combattre et à les vaincre », a encore dit le président du Nigeria.

L’insurrection djihadiste lancée par Boko Haram en 2009 dans le nord-est du Nigeria et sa répression par l’armée ont fait plus de 27 000 morts et 1,8 million de personnes.

Les conflits autour de la terre, entre éleveurs nomades et agriculteurs sédentaires, récurrents au Mali, au Nigeria et au Burkina Faso, se sont aussi intensifiés, devenant de plus en plus meurtriers.

Quitter la version mobile