Ali Haddad, ex-patron des patrons et proche du président déçu Bouteflika a été condamné lundi à 6 mois ferme.
Haddad est incarcéré depuis fin mars. Il a été arrêté à un poste-frontière avec la Tunisie en possession de deux passeports et de devises non déclarées, quelques jours avant la démission, du président Abdelaziz Bouteflika.
Il avait en sa possession deux passeports. En Algérie, la détention de deux différents documents de voyage est considéré comme illégale.
Le jugement et la condamnation de Ali Haddad est le premier acte judiciaire contre une personnalité liée au président déchu Abdelaziz Bouteflika.
Fondateur et PDG du n°1 privé du BTP en Algérie, Haddad a écopé de six mois de prison ferme pour « obtention injustifiée de documents administratifs », ainsi qu’à « 50.000 dinars (environ 370 euros) d’amende.
Le patron des patrons est aussi condamné au retrait de ses passeports et à la confiscation de l’argent » saisi lors de son arrestation.
Le tribunal n’a pas suivi le Parquet qui avait requis 18 mois de prison pour « faux et usage de faux » contre cet ancien patron d’entreprise.