La campagne officielle pour l’élection présidentielle du 22 juin en Mauritanie s’ouvre ce vendredi, à deux semaines d’un scrutin censé consolider la démocratie dans ce pays.
Depuis minuit, les six candidats déclarés à la succession du président Mohamed Ould Abdel Aziz, dont le second mandat s’achève en août et qui ne peut se représenter, ont le droit de tenir des meetings.
Ils devraient sillonner le pays jusqu’à la fin de la campagne le 20 juin, à deux jours du premier tour, mais aucun débat télévisé entre les candidats n’est prévu.
Le militant anti-esclavagiste Biram Ould Dah Ould Abeid, arrivé en deuxième position avec seulement quelque 9% des voix lors de la présidentielle de 2014, boycottée par les principaux partis d’opposition, est de nouveau candidat.
Il a promis d’appliquer une série de 12 recommandations d’Amnesty International en faveur des droits humains, et notamment de combattre les séquelles de l’esclavage et les violences faites aux femmes.
La population mauritanienne se compose de communautés arabo-berbère, haratine et afro-mauritanienne, généralement de langue maternelle d’ethnies subsahariennes (Peuls, Soninkés et Wolofe)